24 janvier 2008
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Tous les habitants de Kloar qui se reconnaissent dans un courant de progrès et dont le cœur bat à gauche sont aujourd’hui face à deux listes, la
nôtre, soutenue par le Parti Socialiste, avec Jacques Juloux ( et dans laquelle s’expriment de multiples sensibilités) et celle de nos amis de C.A.S.(issus de Cap Avenir).
Ils se demandent comment une si regrettable désunion est possible et quelles en sont les causes.
Il y a quelques semaines encore, nous travaillions ensemble afin de trouver un accord et de faire liste commune. Mais CAP n’était vraiment pas décidé
pour les raisons exposées ci après. Malgré tout nous étions toujours dans l’espérance d’un rapprochement quand samedi 19 janvier, l’annonce du choix de la tête de liste chez C.A.S vint tout
bouleverser.
Mais d’abord, retournons quelques mois en arrière, à l’époque « heureuse » où nous dialoguions encore avec l’association « CAP
AVENIR ».
Les négociations furent engagées. Assez rapidement, il nous est apparu que CAP n’avait pas la volonté de faire liste commune avec le PS en tant que
partenaire mais uniquement avec des militants, qui voudraient bien cacher leur appartenance à un parti. Toute allusion au PS étant considérée comme susceptible de faire perdre la gauche CAP
n’acceptait pas que des élus (députés, sénateurs, maires de grandes villes) appartenant à un parti politique puisse venir soutenir la liste commune !
Une de nos propositions mit le feu aux poudres :
Puisque Madame Halper–Rouzic, personnalité indépendante avait eu la tête de liste en 2001, on pourrait cette fois proposer que la tête de liste soit
socialiste et constituer la liste à parité égale entre CAP et le PS ( 1ier adjoint CAP).
Cette proposition fut jugée irrecevable par CAP.
Pour CAP, c’est l’ensemble des 27 co-listiers qui devait élire la tête de liste, cette condition était non négociable et ne pouvait aboutir en
cas de refus de notre part qu’à la constitution de 2 listes. Deux propositions écrites de réunion avec l’ensemble des militants et adhérents des deux formations ont été refusées par
CAP.
Pour nous, ce mode de désignation – soit disant démocratique –consiste à mettre la charrue devant les…bœufs ! Rarement, les choses ne se font
ainsi : c’est une femme ou un homme (quelque soit la personne) connu pour son engagement, ses compétences, son charisme, et sa capacité à rassembler et dont le choix s’impose naturellement
qui est à l’origine du groupe. A ce chef de file il incombera ensuite entouré d’un noyau de militants, de constituer une liste équilibrée et capable de s’unir pour construire et soutenir
ensemble un projet .
C’est ce que nous avons fait avec la liste Kloar 2008, un nouvel horizon.