Vendredi 19 décembre s’est tenue l’assemblée générale des « amis de la Maison Marie Henry ». Dans la salle, environ 25 adhérents dont les 7 membres du
bureau. C’est une association à bout de souffle qui a présenté son bilan : baisse de plus de 24 % des entrées, baisse de 25% du nombre d’adhérents,
communication défaillante, vente de l’unique tableau de Filiger pour avoir de la trésorerie. Et que dire des relations avec le personnel ?
Durant la saison, les quatre salariées ont toutes exprimé leur isolement et ont fait état d’une ambiance détestable. Elles ont écrit en mairie pour se plaindre de leurs conditions de travail et pour deux d’entre elles, d’un non respect du droit du travail.
A bout de souffle et sans la volonté de s’ouvrir, l’association s’est mise en sommeil à l’issue de l’assemblée générale. Principal financeur
(26 000 euros contre 20 500 l’an passé) la municipalité avait souhaité pouvoir s’impliquer davantage et demandé à avoir des représentants au
conseil d’administration. Cela été refusé. Même refus pour la proposition de créer une nouvelle
association dont les buts auraient été plus larges (différents lieux d’expos, ouverture aux arts contemporains).
On n’avance pas sur un projet qui date maintenant de 20 ans sans remettre en chantier de nouvelles perspectives. Il y 120 ans Marie Henry ouvrait sa buvette aux artistes et à leur audace créative. En 2009 c’est cette même détermination et volonté d’ouverture d’esprit qu’il faut
impulser ! C’est le sens du projet qui sera prochainement dévoilé.
Jacques JULOUX
En photo : le dessin de Filiger qui appartenait à notre patrimoine et qui a été vendu en catimini pour plus de 10 000 euros …
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