L'enquête d'Eric Gueret et de la journaliste Laure Noualhat sur le circuit des
déchets nucléaires diffusée mardi dernier sur arte est édifiante. On y apprend que contrairement à ce qu'annoncent EDF et Areva sur le recyclage, plus de 80%
des déchets nucléaires ne sont pas réutilisés. Si les déchets ultimes restent un problème "officiel" pour des centaines d'année, l'uranium appauvri récupéré
est en fait stocké pour sa plus grande part à ciel ouvert dans des cuves en Sibérie. Le reportage fait froid dans
le dos et est toujours diponible en DVD.
L'opacité du lobby nucléaire est démontrée de manière flagrande avec un noyau dur de "sachants" essentiellement issus de l'école des mines. Le politique n'a pas
toujours son mot à dire comme la totalité des ministres de l'environnement qui se sont succédés. Les mauvaises langues internationales disent que si la France garde son statut de
grande puissance, c'est surtout le fait de sa technologie nucléaire de pointe.
Mais à quel prix pour aujourd'hui, demain et après-demain?