Samedi dernier, devant plus de 2000 militants, le projet socialiste pour le changement a été adopté à l'unanimité. Cette convention des conventions permet au futur candidat socialiste d'aborder l'élection présidentielle avec un projet validé et amendé par la base militante.
"L'affaire" qui a chamboulé les équilibres politiques français et au-delà permet d'apprécier d'autant plus la justesse du calendrier défini par le Parti Socialiste, d'abord le projet puis choisir celui ou celle qui va le porter. Il n'y a pas d'homme ou femme providentiel(le) mais il y aura, comme toujours pour cette élection particulière, la rencontre entre un homme ou une femme et la France.
Malgré le "coup de tonnerre" selon la formule employée par Martine Aubry, le PS ne peut pas se permettre de tergiverser et doit "garder le cap". Jean-Christophe Cambadelis a parfaitement résumé l'état d'esprit qui anime une strausskahnie orpheline : "Nous avons des bleus à l'âme mais aucun état d'âme pour battre Nicolas Sarkozy". Je n'ai pas souhaité m'exprimer sur le fond et la forme de "l'affaire". Que justice soit faite.
Le temps de la justice n'est pas celui du calendrier politique et DSK, qui garde toute mon amitié et ma fidélité politique, n'en sera pas. Dont acte.
Je m'interroge par contre sur les conséquences de l'onde de choc. Après les débats sur la justice, sur la déontologie journalistique, la fatwa féministe lancée en France contre les "machos sexistes" tous des violeurs en puissance et les réactions effarouchées sur les rapports de la gauche à l'argent achèvent la séquence dans la plus grande confusion.
Je vous invite vivement, pour retrouver un peu de clarté, à lire l'article DSK, Hamon et l'argent qui choque du très pertinent Romain Pigenel.
Une nouvelle page doit s'ouvrir pour la France en 2012 et un PS au rendez-vous de l'histoire avec Martine, François, Pierre ou un autre : En avant pour le changement, il est encore temPS !
JLB