La métropole
semble s’apercevoir que la Guadeloupe ne ressemble pas vraiment à la carte postale idyllique souvent dépeinte. Le tourisme est un des rares secteurs économiques qui permet à l’île de
survivre mais pas de vivre réellement. Il suffit de quitter les endroits touristiques de la Guadeloupe pour se faire une idée
plus précise et ne pas être surpris par les évènements actuels. Le réseau routier de ce département français est souvent lamentable, l’hôpital de Point à Pitre est
sous équipé, de nombreuses villes n’ont pas de réseaux dignes de ce nom pour les eaux usées et où est le travail ? Comment s’étonner de voir cette jeunesse se
défoncer au rhum et fumer de l’herbe pour oublier les soucis du quotidien. Pire, le crack aux effets dévastateurs et irréversibles est un véritable fléau sur l’île.
Je pense à tous mes ami(e)s de Morne à l’Eau, la ville où l’on fête
le crabe, la ville de l’ancien footballeur international Jocelyn Angloma, la petite bourgade très pauvre dont la côte n’est pas du sable fin mais seulement des marécages. A tous ceux du
club cycliste de la Pédale du Centre qui organisent le fameux « Denis Manette » avec qui j’ai passé des moments inoubliables en 2007 je dis courage : Eustache
et ses rhums magiques bricolés à la « batterie » dont la composition est ultra secrète, Hervé l’espoir du club que nous avons accueilli sur les routes bretonnes,
Daniel le Président, Corinne, le maire communiste Jean-Claude Lombion...
La vraie richesse de la Gwada ce sont ses habitants !
JLB
photo 1 : Eustache et ses cocos
photo 2 : une commissaire de course en voiture officielle